The Artist : quand le silence est d’or

Publié le par Alexandre Rocourt

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Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

 

Ma Critique : Michel Hazanavicius a la prouesse refaire vivre le cinéma muet en noir et blanc. Dans le genre, c’est un excellent film. Le son, l'utilisation des intertitres, le montage, les mises en abîmes et la performance des artistes font de The Artist un modèle du genre. On regrette même que l’histoire se finisse si rapidement. On assiste à un film enthousiasmant qui donne l’impression de faire un hommage à l'univers du 7e art et notamment à cette période où le cinéma usait d’intelligence pour en donnant de la voix au cinéma muet. C’est dans ces moments-là que l’on peut affirmer qu’il vaut mieux avoir un film qui fait parler le silence plutôt qu’un autre film qui est assourdissant. Au-delà de la performance de The Artist, je tiens néanmoins à apporter un petit bémol : il est dommage que le réalisateur n’ait pas un peu plus insisté sur la relance de George Valentin par Peppy Miller, ceci afin de créer une osmose et un amour plus fort. Cela est un peu trop survolé à mon goût. Il aurait fallu réduire les quelques petites longueurs pour insister davantage sur ce point. Par ailleurs, Jean Dujardin est effectivement exceptionnel, mais comment ne pas parler de Bérénice Bejo qui n’a jamais été aussi performante. Elle est éblouissante et marquante, une vraie star hollywoodienne ! Sans parler du chien, incroyable…

 

Note : 4/5

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